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Objectif de généralisation du tri à la source des biodéchets pour les ménages d'ici 2025


 
 
Le tri à la source des biodéchets (épluchures, restes de repas…) sera certainement l'une des mesures les plus significatives en termes de réduction des émissions de GES. Tout d'abord parce que trier à la source les déchets alimentaires notamment, permet de se rendre compte du gaspillage et d'agir pour le réduire. Chaque tonne de nourriture gaspillée représente en moyenne l'émission de 4,6 tonnes de CO2 (notamment liées à la phase de production). Agir contre le gaspillage alimentaire permet donc de réduire les émissions de gaz à effet de serre (voir notre article).

Aujourd'hui, les biodéchets sont majoritairement collectés en mélange avec les ordures ménagères et finissent en décharge ou en incinération. En décharge, leur dégradation génère notamment des émissions de méthane, un gaz au pouvoir de réchauffement climatique 23 fois plus important que le CO2. Ces émissions diffuses représentent la majorité des émissions comptabilisées du secteur déchets et 19% des émissions de méthane françaises, soit 12, 5 millions de tonnes CO2. Lorsqu'ils sont traités par incinération, les biodéchets, souvent principalement composés d'eau, ont besoin d'autres déchets d'origine fossile (plastique, tissus synthétiques, etc.) pour brûler et abaissent globalement l'efficacité énergétique des installations. Ils sont responsables d'émissions de CO2 biogéniques qui, bien que non comptabilisées dans les inventaires nationaux, contribuent au dérèglement global du climat (voir notre article).

Trier à la source les biodéchets permettra d'éviter ces impacts, en les orientant vers le compostage ou la méthanisation. Le compostage est une forme de valorisation matière qui présente des bénéfices climatiques directs et indirects. D'abord, il permet de stocker le carbone contenu dans la matière organique sous forme solide, malgré de faibles émissions de CO2 liées à la décomposition des biodéchets en présence d'air.

L'utilisation du compost permet ensuite une meilleure captation du carbone dans les sols agricoles, jusqu'à 900 kg par hectare (voir notre article). Enfin, le compost remplace également l'utilisation d'engrais minéraux dont la fabrication est fortement émettrice de GES. Ainsi, l'impact net du compost en termes de réduction des GES est estimé à moins de 35 kg de CO2 par tonne de déchets organiques. La méthanisation (système de digestion anaérobie des biodéchets) est une forme de valorisation énergétique qui permet la production de biogaz renouvelable à teneur énergétique élevée. Celui-ci peut être utilisé comme carburant ou servir à produire de la chaleur et/ou de l'électricité. Cependant, la combustion de ce biogaz émet également du CO2 biogénique.
 
Source : Zero Waste France.
 
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